Voiture en panne. . Si quelqu'un veut bien m'aider [LIBRE]

La Californie. La plus connu des états des États Unis. Les states. Tous le monde rêve d'y aller. Pourtant ici, c'est comme partout. Morose, nostalgique. Un monde sans véritable vie. Je fais partis des gens réticents de Los Angeles, qui préférait la pluie Londonienne, et le froid de Derry. Dix huit millions cinq habitant. Des milliers de kilomètre carrés. De l'argent, de la drogue et de l'alcool qui coule à flots. Le sexe, les fêtes sont roi. Une ville où tous le monde aimerait y habités, y étudié. Faire la fête. La cité des anges ! La ville où tous ou presque est possible. Si je ne l'aimais pas ? Non, j'appréciais Los Angeles, mais de ma vision des choses. Los Angeles, la ville de la musique. Label, chanteur, musicien, tous se fréquente, dans les bonnes ou mauvaises condition. J'étais attirée par la musique. Mon piano était mon objet, ma source de plaisir. Je ne faisais jamais de duo, je ne chantais jamais. J'avais plus une voix de casserole qu'autre chose. Même si on m'avais dit du bien de cette voix, elle ne m'était en aucun cas favorable. A part mon piano. Je jouais très bien du Ukulélé, un instrument assez sympathique que je mettais mis à jouer en arrivant ici. Et puis la guitare, l'ancestrale instrument à corde que tous le monde aime jouer. Bien que j'avais encore des fausses notes ici et là, je n'étais pas mal du tout. Le piano restant tous de même le meilleur instrument que je n'ai jamais délaissée. Une source de plaisir, de réconfort, c'est un peu comme une famille.

Aujourd'hui, nous étions jeudi. Une journée de cours s'annonçait, et une journée non pas de purgatoire, mais une journée pénible allait commencer. Je n'étais pas stressée pour ce stupide passage devant tous le monde sur l'art de la photographie contemporaine, et ni pour le devoir de littérature que je devrais lire. A vrai dire, je n'étais pas stressée tous court. J'avais simplement un nœud dans le ventre. Aujourd'hui, c'était mon jour de tutorat. J'avais trois personne avec qui étudié les maths, la littérature selon Shakespeare, Corneille et Hugo. Ainsi qu'un court de langue étrangère comme l'espagnol, l'italien et le français. Je ne prenais pas les gens pour des incapables, loin de là. Simplement, il avait une case voir plusieurs en moins. C'était spéciale, les rares fois où je trouvais quelqu'un de mon niveau sachant me contredire sur une critique d'un livre à moitié connu, dont la majorité des élèves n'ont pas lu. C'est tellement rare, que parfois je cherche ce genre de personnes qui auront ce don. Je fais partis, certes, des élèves les plus brillantes de cette université, de ceux qui auront le boulot de leur rêves sans souci. Mais je fais également partis des personnes seule depuis trop longtemps. Ça en devient même déprimant. Enfin, bon mon piano est là ! Bien que je ne pourrais pas compter sur lui éternellement. Enfin bon. En attendant le prince charmant comme dit les demoiselles en détresse, chose dont je ne me qualifierais pas, je m'occupe parfaitement.

Pour une jeune 'intello', je m'habillais assez chic. Et même si je ne suivais pas du tout la mode. En allant en cours, j'arborais une grand chemise féminine bleu claire à manche demi-courte, accompagnée d'un jean slim bleu foncée délavée aux genoux, et une paire de converse grise. Et contrairement à Londres, je ne mettais aucun gilet, faisant assez chaud. Je laissais mes cheveux lâcher, leur donnant un peu de mouvement en baissant la tête et les secouant le matin même après ma douche. D'ailleurs le matin n'avait pas été difficile, je mettais extirpais de mon lit assez facilement sans broncher, comme j'en avais l'habitude. Et sans manger, car je ne prenais mon petit déjeuner sur la route. J'abusais assez de Kaylah en tant que cuisinière en chef de ma cuisine plus que sur-équipée. Je démarrais ma Volvo, accompagnée d'Eden. La journée commencée avec un cours ensemble, ce qui mettait plus que bénéfique. On entreprit d'ailleurs une petite discussion dans la voiture, pendant que je roulais à plus de soixante kilomètres par heure.

H: J'ai l'impression d'être cassée en deux.
E: Tu n'as pas assez dormi ?
H: Avec le boucan que faisais l'une des filles dans sa chambre ? Ouai. Et puis faudrait que je me rappelle de changer de matelas.
E: J'essayerais de t'en faire rappeler. Enfin bon, tu as quelques chose de prévu cet après-midi ? Je pensais qu'on pourrait peut être aller acheter quelque cd ou des fringues. .
H: Merci. . Cet après-midi pas à ce que je sache. . . Ah si, j'ai un truc à faire. On pourrait faire ça après mon rendez-vous ? Si ça te diras toujours ?
E: Un rendez-vous ? Qu'est ce qu'il ce passe ? Quelque chose d'important ?
H: Non, enfin si. Derry. Quand je t'avais dit qu'être comtesse c'était pas la meilleur chose qui m'étais arrivée de mieux dans ma vie. Enfin bon. C'est l'héritage de mes défunts parents.

Je souriais. La discussion continua sur comment ce faisait-il que je pouvais être comtesse à dix neufs ans. De comment ce pouvais t-il que je n'aimais pas le soleil autant que les autres, préférant le froid. En plein de trucs habituelle comme, qui feras les courses la prochaine fois, c'est au tour de qui, de payer l'abonnement téléphonique. Enfin des choses de colocataire. Arrivées sur les lieux destinées, je gara ma précieuse Volvo à ma place habituel. Et entreprit le chemin menant à mon casier, puis à ma salle de cour, accompagnée d'Eden et d'un flot de paroles et de blagues en tous genre. Puis arrivèrent les autres cours. Si facile pour moi, j'obtenais des A+ si rapidement. Et vers seize heures, après avoir subi des cours, des professeurs parfois énervée, souriant, après mes leçons de tutorat. Les fameux, Jake, Will, Jane, et Jaylon. J'étais perturbée d'ailleurs par ce derniers. Prenait il des cours de tutorat pour ses leçons pour moi, ou pour lui ? J'en devenais rouge écarlate quand je le voyais. Après tous ça. Je pris le chemin du centre commerciale, où m'attendais Eden, la voiture eu un petit problème. Il ne manquais pourtant pas d'essence. Et de la fumée sortait du capot. Étrange. Mais vu que je connaissais assez bien le coin, et qu'une station service, ainsi qu'un garagiste ne serais pas loin, j'entrepris de marcher seule avec mon portable à la main sur les routes de Los Angeles. Et pour prévenir de mon retard j'appelais ma presque sœur. Bien que tombais sur le répondeur, je lui fis part juste que d'un message.

H: C'est moi. Ma voiture est tombé en panne, je pense être là dans plus d'une heure, donc pendant ce temps trouve toi quelque chose à faire. Encore désolée. A toute à l'heure.

Un réveil relativement difficile ce matin pour notre jeune homme qui aurait préféré dormir quelques heures supplémentaire, mais son réveil en avait décidé autrement. Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même, faire la fête un jour de semaine était nullement recommandé pour être un élève studieux et surtout ne pas avoir un mal fou à se lever le matin. C’est à contre cœur, que Jaylon s’extirpa de son lit, laissant échapper un gémissement de mauvaise humeur avec cette voix rauque du matin. Une fois debout, il n’hésita pas à s’étirer avant de rejoindre la salle de bain dans un bâillement sonore, passant la main dans ses cheveux en broussailles par la même occasion. Par chance, la salle de bain était libre ! D’habitude c’était Lynnah & Lora qui occupaient à plein temps cette pièce. Et bizarrement l’appartement était silencieux et désert ce matin. Ce n’était pas normal… Jaylon resta perplexe mais cela ne l’empêcha pas de continuer son chemin sous la douche. Un jet d’eau tiède se laissa tomber sur le jeune homme qui prenait vraiment tout son temps. Le matin, il ne fallait surtout pas le brusquer, il risquerait de vous envoyez sévèrement balader. Un caractère bien de cochon ?... Soudain, Jaylon a une illumination. Celui-ci se rappelle avoir programmé son réveil à 10 heure justement pour que l’éveil ne soit pas trop brutale. Il était donc en retard de quelques heures sur ses cours à l’université. Bien que Jaylon ne se pressé pas davantage, il était déjà en train de chercher une excuse pour son retard. En effet, depuis une semaine Jay’ suppliait son professeur de lui laisser un délai supplémentaire pour son devoir. Ah ! Il regrettait presque d’avoir veillé toute la nuit autour d’un rail de coke. Enfin presque. Quelques minutes après le voilà enfin prêt, il attrapa son sac de cours d’un geste frivole avant de quitter l’appartement et monter dans sa voiture direction l'université.

La journée fut particulièrement longue pour Jay’ qui s’ennuyait fermement clôturé dans une salle de cours alors qu’il faisait tellement beau dehors. Le jeune homme s’imaginait allongé sur l’herbe verte du campus, entouré de quelques potes, un joint à la main planant délibérément à une fiction qui dépassé complètement la réalité. Mais non, Jaylon fut tiré de ses rêveries lorsque l’heure était venue de quitter l’amphi. Enfin ! Parfois, on pouvait se demander pourquoi il s’était inscrit à l’université si c’était pour prendre ses études à la légère. Bref, c’est dans les alentours de 16 heures, que Jaylon prit à nouveau sa voiture pour quitter le campus et conduire jusqu’à son garage. Le garage où sa voiture devait faire une révision complète. Quelques minutes plus tard, Jay’ claqua doucement mais fermement la portière de sa voiture, avant de s’accouder au comptoir de caisse les clés en main. Celui-ci s’entendait particulièrement bien avec le garagiste qui était son aîné de seulement 4 ou 5. Un mec plutôt cool avec qui Jay’ aimait bien discuter carrosserie. Après quelques mots échangés avec lui, celui-ci s’éclipsa dans son garage pour s’occuper de sa voiture. Jay’ se redressa prêt à attendre quelques demi-heure avant de récupérer sa voiture en posant instinctivement son regard en direction de la rue. D’un regard tout à fait innocent, ses yeux se posèrent sur une silhouette familière. Il reconnut immédiatement la jolie Harlow E. Hemingway, certainement l’une des meilleures étudiantes de l’université. Une nouvelle proie pour le jeune homme qui n’avait pas su résisté à son charme innocent. La seule solution qu’il avait trouvé pour l’approcher sans éveiller ses soupçons sur ses arrières pensées, était de subir des courts de tutorats. Jaylon suivait Harlow du regard qui ne l’avait toujours pas remarqué, bien trop occupé avec son téléphone portable. Et curieusement, elle tourna à son gauche pour se diriger vers le garagiste. Jay’ détourna alors son regard un léger sourire au coin des lèvres, se redressant davantage pour enfourner ses mains dans les poches de sa veste. Lorsque la jolie blonde n’était plus qu’à un mètre seulement, leurs regards se croisèrent et Jaylon l’aborda en laissant échapper quelques paroles d’une voix si mystérieuse et envoûtante que cela mettait son charme certain en avant.

« C’est bien le dernier endroit où je pensais te croiser Hemi’. » Dit-il en gardant son regard posé sur Harlow pour demander ensuite. « Qu’est-ce qui t’es arrivé ? »

Bien heureusement, aujourd'hui je n'avais pas sortit les talons, et autres broutilles de ce style. Je marchais depuis bien plus de dix minutes à travers des ruelles, et des rues non pas déserte. Nous sommes tous de même à Los Angeles, mais plutôt des rues pas du tout noir de monde. Et personnellement, je saurais où j'irais pour être tranquille la prochaine fois. Calme, artistique.. Cette rue m'inspirait énormément, et pourtant je ne faisais que passée. Des baies vitrées montrés de grands tableaux, pas du tout connu, mais si jolis. On ressentais tous quelque chose en voyant les créations des jeunes peintres. Je prenais le temps de regardée presque chaque vitrine. Des sculptures, des tableaux, et d'autres arts tous intéressante, et fascinante. Je n'avais jamais remarqué qu'une rue commerçante comme celle ci vendait de tels merveille. Apparemment, Los Angeles me réservée encore quelques surprises. Et j'étais excitée de les découvrir. Je marchais depuis un peu plus de quinze minutes. Et j'arrivais enfin sur les lieux. A ce moment là, je composa délicatement le numéros d'Eden pour lui laisser un message. Chose faites, je me retroussa les demi-manches de ma chemise en coton d'un bleu-claire étincelants et, j'avançais d'un pas bien décidée de réparer cette stupide voiture, que pourtant j'affectionnais particulièrement. Je tournais la tête, tels une girouette dans un vent assez fort. Mes cheveux grâce à l'appelle d'air que je faisais tournoyais dans le vide. Et je passais de temps en temps mes fins doigts entre mes cheveux, essayant à tous prix de ne pas avoir à créer des nœuds en faisant des gestes brusques. C'est en tournant la tête deux fois que j'aperçus clairement à quelques mètres de moi une silhouette familière, je me stoppa net. Je clignais des yeux, essayant de faire disparaître cette vue flou. Jaylon. Je fus un peu surprise. Et puis j'avançais vers lui, réciproquement nous avancions ensemble l'un vers l'autre. Je maintenais un sourire en coin délicatement tracé sur mon fin visage parsemés de petite mèches. Le vent c'était lui-même levée et une brise faisait volés les quelques fins cheveux. Puis je mis ses mains en mettant au passage son portable, dans mes poches arrières. Le buste redresser. Les épaules hautes, je me laissa charmer au son de la voix mélodie de Jaylon. Dans ses yeux, je voyais un soupçons de mystère presque attirant. Pourtant je ne montrais qu'un simple petit sourire sympathique.


Les aléa de la vie. J'eus un haussement d'épaule et, sur un ton calme et doux, je continuais.. Ma voiture m'a plantée au beau milieu d'une rue je dirais déserte. Mais tu sais que je pourrais te demander la même chose ?

Jaylon, mon rescapé des cours si je puis dire. Bien qu'il pouvait être brillants dans certaine matière. Je me demandais pourquoi il atteignait un niveau de rêveries extrême pendant ses cours. Mais que voulez vous ? J'étais moi-même une grande rêveuse. Mais contrairement à lui mes rêves et les siens n'étaient pas du tout identiques. Je ne voulais même pas savoir à ce qu'il pensée parfois. Étais-ce à une lignes de drogue pour le faire planer, à une filles aux formes plus que généreuse dans son lit, ou à la paix dans le monde. Bien que j'optais pour les deux premières solutions, je lui laissais le bénéfice du doute. Sa m'exaspérais ce genre de personnes, qui ne faisait que du sexe, ne boire que de l'alcool et s'amusait avec de la drogue. Bien que parfois ces trucs pouvait faire oublier vos problèmes, et en aggraver d'autres. Je ne les comprenais pas. Enfin bon, j'allais arrêtée de pensée comme une sainte ni-touche, j'en ai n'étais pas une. Je faisais de léger mouvement de tête de gauche à droite. Le regardant intensément.

HJ: Pas super super =S

Jaylon ne pouvait s’empêcher d’admirer la démarche absolument parfaite de cette jeune étudiante prude aux courbes parfaitement dessinées qui s'avançait d'un pas léger dans sa direction. Celui-ci avait constaté qu’elle n’aimait pas attirer l’attention sur sa personne et préférait se faire discrète, mais il était impossible ou difficilement envisageable de passer à côté de la jeune fille sans remarquer qu’elle avait quelque chose de potentiellement attirant, même si son comportement ne cherchait pas forcément à séduire le sexe opposé. Combien de fois, Jay’ avait pu apercevoir des regards pervers se tournaient vers Harlow lorsque celle-ci passait devant eux avec cet air purement innocent marqué sur son visage. C’était peut-être cette chasteté qui fascinait autant. De nos jours, les filles cèdaient beaucoup plus facilement aux avances masculines et partageaient leur lit avec un parfait inconnu beaucoup plus naturellement. C’est pour cette raison que lorsqu’une d’entre elle, résistait entre guillemet aux avances et désirs charnelles, immédiatement, la situation devenait énormément intéressante. Oui, Jaylon faisait parti de ces gars qui n’aimaient pas la facilité, et Harlow était différente de toutes les autres filles qu’il pouvait côtoyer, et Dieu sait combien il y en avait ! Il n’avait pas décidé de prendre des cours de tutorats pour rattraper son retard scolaire, soyons honnête. En vérité, il se débrouillait plutôt pas mal, malgré son manque d’investissement flagrant. Bref, Jay’ avait une raison bien particulière. Est-ce que Harlow se posait des questions sur son changement de comportement envers le travail ? Aucune idée, mais ce qu’il appréciait chez elle, c’est qu’elle ne le jugeait pas pour le « mauvais garçon » qu’il pouvait être ou paraître. Harlow afficha un simple petit sourire sympathique à ses lèvres, avant de répliquer d’une voix douce et mélodieuse : « Les aléas de la vie. Ma voiture m’a planté au beau milieu d’une rue je dirais déserte. » Jaylon acquiesça d’un léger signe de tête en serrant des dents compatissant à ce manque de chance. Elle laissait difficilement entrevoir ce qu’elle pouvait ressentir. Jay’ ne pouvait savoir ce qu’elle pensait réellement de lui et c’était quelque chose de plutôt déstabilisant pour quelqu’un qui croyait toujours avoir tout sous contrôle. Harlow continuant dans sa lancée pour lui demandé : « Mais tu sais, je pourrais te demander la même chose ? » Jaylon ne répondit pas immédiatement à la question, il garda ses yeux posés sur la jeune fille affichant un nouveau sourire mais très faible. Il détourna ensuite son regard de celle-ci en passant une main dans ses cheveux en batailles pour finalement répondre.

« Les obligations du train-train quotidien. » Dit-il en faisant référence aux paroles de sa prof’ de tutorat. Il enfonça ses mains dans les poches avant de son jean, pour répondre plus précisément, lançant un bref signe de la tête en direction de sa voiture : « Ma voiture est en contrôle technique obligatoire. Je dois en avoir pour une demi-heure pas plus. » Dit-il en posant naturellement ses yeux sur Harlow. Oui ces regards qui pouvaient se montrer tout à fait normaux dans une conversation banale, sauf que Jay’ n’hésitait pas à plonger son regard dans celui de la jolie blonde intensément. Puis, il interpella le garagiste qu’il connaissait bien, Ronald, en déclarant d’une voix portante pour être certain que l’homme l’entende.

Jaylon ; « Ron’ ! T’as du travail en plus, il y a une cliente ici qui est tombé en panne à quelques mètres. »
Ronald ; « Je peux demander un p’tit service ? »
Jaylon ; « Je crois savoir ce que tu vas me demander, mais je t’écoute. »
Ronald ; « Prends-là dépanneuse et va la chercher pour moi. Je suis tout seul aujourd'hui alors je suis un peu débordé. »
Jaylon ; « Ouais, je vois ça... » Répondit-il toujours d’une voix portante pour que Ronald puisse entendre de l’autre pièce. « Et j'ai quoi en échange ? »
Ronald ; « Et mon poing dans ta tronche ça irait ? »
Jaylon se mit à rire amusé par les paroles du jeune homme Avant de se tourner vers Harlow qui attendait sagement derrière lui. Jay’ reprit son sérieux gardant tout de même ce léger sourire au coin des lèvres qui faisait tout son charme avant de reprendre la parole à l’adresse de la jeune fille.

« Tu me montres où elle est ? » Dit-il en faisant référence à sa voiture tombée en panne, tout en attrapant les clés de la camionette. Et sans vraiment attendre la réaction de sa tutrice, il monta dans la dépanneuse. Il alluma le moteur et attendit qu’Harlow monte à son tour dans l’auto.

Je n'ai jamais été croyante, ou du moins pratiquante, mais dans la bible, Saint Matthieu a dit : Ne jugez point, afin de n'être point jugés, car on vous jugera comme vous avez jugé, et l'on se servira pour vous de la mesure dont vous mesurez les autres. Je n'ai jamais réellement jugé, a moins que vous pensez que jugez des draps par leur couleur et leur tissu soit vraiment jugé. Juger. Un mot de cinq lettres. Cinq petites et misérable lettres qui font souvent toutes la différence. C'est spéciale vous ne trouvez pas ? Deux syllabe qui change une relation du jour au lendemain. Et il ne suffit que d'une dizaine de minute pour détruire l'humanité qu'on a. Le libre arbitre. La capacité de juger. Elle blesse énormément de personne. Une faculté qui peut servir dans les bonnes, et mauvaises condition, et malheureusement la bêtise humaine fait que nous nous servons qu'en cas de mauvaise position. Parfois les propos sont tellement blessantes qu'elle détruise les gens concernés. J'ai déjà été l'une d'entre elle. Sa fait partit de mon quotidien, être jugés en permanence. N'être que la petite intello sans grande intérêt. Oh, bien sûr on sort parfois du contexte de la bête noir pour devenir la belle extra gonzesse super jolie, pour qu'ensuite nous nous retrouvons dans leur lit. Oui, juger. Ca craint. Ca craint vraiment.

Jaylon. Mais qu'est ce qu'il avait de plus que tous ces mecs ? Pourquoi sans cesse les filles le soudoyer ? Et j'insiste sur le toute. Même celle abandonnée par la société ce laisser charmer par lui. Je veux dire, a part ses cheveux soyeux, ses yeux persan, un sens de l'humour très prononcé, qu'avait il d'autre ? Il n'était pas non plus le plus intelligent, le plus beau, le plus gigantesque de toutes cette université. D'ailleurs je n'en avais croisé aucun. Je ne le connaissais pas, et peut être que c'était ça son charme irrésistible. Mais était ce réellement ce qu'il voulait paraître, ou seulement une simple carapace pour ce protéger du monde. Ou d'un passée. Je n'avais jamais eu de grande information sur lui, juste quelque bricole de la fac. Comme. Oh tu sais, Jaylon a couché avec moi. Jaylon était ivre mort à la fête d'hier soir, t'aurais dû être là. Et chaque fois je renchérissais. Vous ne pouvez pas le laisser tranquille ? Juste une journée sans prononcé son nom, c'est réellement possible ? Jaylon, Ryan, Aaron. Les grands dom juan de ce campus. Mais qu'est ce que je pouvais m'en ficher. Et ce n'était pas un jour sans entendre leur nom dans la bouche d'une femme. Il y avait même des personnes qui venait me voir après le tutorat de monsieur et qui posait toute sortes de question presque déplacé. Mais pourquoi on ne le laissais pas tous simplement tranquille. Juste une fois.

J'eus un léger sourire quand Jay me répondu. Une simple visite de routine, et rien de plus. Le hasard de la vie. J'eus aussi du mal à me désintéressée de ses yeux ardents vert émeraude. Par malchance c'est lui qui détourna la tête, comme pour me rendre service. Il interpela le garagiste, avec qui apparemment il entretenait une bonne relation amicale. D'ailleurs leurs brève discussion les firent rire. Il était donc bien plus que le mec qui sort chaque soir pour conquérir les lits des jeunes femmes en détresse. Un point positif. Je ne rigolais pas contrairement a eux, mais un grand sourire ce dessina sur mon visage. A vrai dire, même si la dernière phrase pouvait être hilarante, je n'étais pas inclus dans le sujet de conversation, bien que ça partait de moi. Juste avant de prendre les clés et de monter dans la dépanneuse sans prendre le temps de m'attendre, il me demanda de lui montrer le chemin. Je n'étais pas nul en orientation, non. Simplement Los Angeles est surement l'une des plus grandes villes que j'ai connu de toute ma vie. Et certaine rue ne porter pas de nom pour moi. Je pressa le pas, et monta de même dans cette grande dépanneuse rouge flamboyante.


A vrai dire, je ne te serais pas d'une bonne aide, tous ce que je sais de cette rue, c'est que c'est une rue avec énormément de galerie d'art. Un quartier culturelle il me semble. Dans ce moment là j'étais un peu idiote. Je souris, et je mis soigneusement mes mains entre mes genoux. Désolée ! dis-je juste un peu embarrassée. Pour une fois que c'était moi celle qui était dans l'ignorance.

Je le regarda, puis je tourna la tête vers la fenêtre. Disons que j'étais un peu mal à l'aise d'être assise dans une dépanneuse avec mon élève. Et surtout que si on nous voyait ensemble les commérages ce mettrait à affluer. Même si je ne faisais plus attention à ça. Ca amener des hommes ensuite. C'est compliqué la fac. J'étais embarrassée, mais pourtant, je me sentais si bien. Une étrange sensation plutôt agréable. Je laissais parfois des sourires s'installés. Et puis quand je compris que ça mettra un eu longtemps je décida d'ouvrir une discussion, inappropriée certes, mais une discussion tous de même. Et puis ce silence devenait lourd je dois l'admettre.


Tu n'est pas venu en cours ce matin ?! D'une voix hésitante, et douce à la fois. De quoi prêter à la confusion. C'est dommage, tu as loupée la dissection en biologie. Stupide !

D'accord, la discussion n'était pas du tout intéressante. Mais et alors, ça me permettais de me replonger dans ses yeux et d'entendre ça voix mélodieuse.

Regards furtif, gêne intensif. Des pommettes écarlates. Harlow Eleanor Hemingway était pour une fois plus que mal à l'aise. Pourtant, ça n'a avait été jamais le cas auparavant et, surtout pas en présence d'un garçon. Ce sentiment, elle ne l'avais jamais connu. Jamais ressentit et, pourtant elle savait que ce n'était pas de l'amour proprement parlant. Ou du moins, elle ne s'était jamais posée la question réellement. A vrai dire, elle n'avait jamais connu le grand amour éternelle et, je ne sais quoi que ce que les jeunes de nos jours prétendent vouloir connaître et, avoir connu. Ce qui pourtant est faux, totalement faux. Qui sur terre aurait déjà connu le grand amour de leur vie. Même mari et femme deviennent de plus en plus infidèle. La trompé ? Allons-y. Lui faire du mal ? C'est partit. Quand enfin cette machination de destruction du véritable amour s'envolera. C'est tous ce qu'Harlow prétendait dire, alors qu'elle même devenait esclaves de la modernité. La situation parler elle-même. Enfin bon. L'entourage, la classe sociale d'Harlow faisait qu'elle était en plein dedans. Comment y échapper ? La jeune dorée de Californie, les élus. Ceux qui sont née dans une famille type où les parents croient dur comme fer au concept européens que tant que l'alcool est illimité, ils n'y toucheront pas. Harlow est née dans l'une de ses familles, mais disons que pour elle, le concept a plutôt bien marcher, même si comme tous le monde, elle ne s'en prive pas. Vous pensez quoi ? Harlow est une jeune petite puritaine. Vous vous mettez bien le doigt dans l'œil.

Assise, elle ne laissait paraître aucun sentiment pour le moment. Sa gêne c'est peu à peu installer en habitude, comme si elle avait fait ça toute sa vie. En même temps, même si les ragots qu'on laisser dire à l'égard du jeune homme, qu'il était associable et solitaire, il était de très bonne compagnie. En tutorat, que lui donner la jeune britannique et, ailleurs où elle le croisait. Elle regardait la route, balançant sa tête aux mouvement de la dépanneuse. Au dire du jeune étudiant, Harlow fronça son sourcil droit. Une manie dont elle avait le don depuis des années. D'un voix mielleuse, elle lui dit : Je ne sais pas tous. Il y a bien des choses que j'ignore ! Puis elle continua. Jamais, c'était juste pour évitez les bouchons de la rue principale. D'un air innocent, elle lui fit un grand sourire. Bah oui, même les personnes dans son genre son pressée. Jaylon roulée assez vite, mais a vraie dire, cette vitesse, elle l'appréciait beaucoup. D'ailleurs, c'était bien l'une des grandes fans de vitesse, de sensation fortes et, de films d'horreur. Tous le contraire des petites filles à papa de Southern qu'elle côtoyait souvent. De toute façons, Harlow Hemingway était bien la jeune femme la plus mystérieuse, la plus surprenante qu'on pouvait rencontrer. Son attitude lunatique, ses choix, ses envies. Tous changeait tellement vite. Impossible de la comprendre réellement et, de pouvoir l'étiqueter dans une catégories.

Elle tourna la tête vers lui quand il alluma la radio. Le calme devenait beaucoup trop pesant à son goût et, elle même le ressentait. Elle ouvrit d'ailleurs la bouche. Mettant enfin une petite discussion sur le tapis. Oh. OH. Insista t-elle. A en croire sa réputation et, ce qu'il venait de dire, ce n'était pas difficile de comprendre. Pourtant, elle continua comme si de rien n'était. Si je n'aimais pas tant la photographie, j'aurais sans doute pris la médecine. D'ailleurs, je me demande bien si je prendrais pas cette option. Pour changer avec la littérature. A voir ! Une mimique apparu sur le fin visage de la jeune Hemingway. Comprenant un roulement oculaire, une lèvre inférieur mordu. Oui, depuis plusieurs années, malgré le faits que la littérature et la photographie soit pour elle une réelle obsession, la médecine devenait un besoin plus qu'important. Elle avait ça dans la famille, de plus. Plusieurs oncles et tantes, quelques cousines. Une famille de médecin, mais pour eux, c'était plus une compétition, le meilleur gagnerait le respect et toute les représailles qui va avec bien évidemment. Enfin bon, du haut de ses dix neufs ans, elle avait encore un peu de temps devant elle pour décider.

Elle en avait entendu parler de cette fête, comme tous le monde bien sûr. Mais, comparer aux autres, elle n'y prêtait aucune attention. Préférant lire, regarder un film qu'aller à une fête où elle sera bien plus que transparente. Oui, bon. Hemingway n'était pas du genre à vouloir avoir toute l'attention du monde, d'être aux milieu du cercle. Mais transparente et être en même temps à l'ombre, était pour elle impossible à gérer. La tête tourner vers la fenêtre de son côté. Elle regardait passer les dizaines de maisons, villa et tous ce qui semblait être des habitations. Puis la dépanneuse s'arrêta au feu rouge et, Weasley ouvra la bouche. Elle pencha aussitôt la tête de l'autre côté. Plongeant son regards dans les yeux bleu cristallin du jeune homme. Un certain charme y sortait et, pourtant Harlow essaya de n'y prêter aucune attention. Elle fit un grand sourire. Non, pas vraiment. C'est pas mon truc. Si j'y vais, je ne resterais pas longtemps, juste le temps d'une ou deux chansons intéressante et, je partirais. Ça n'expliquer rien du tout et, bavarde comme elle peut l'être, elle continua sur un ton calme. J'ai assez d'être à l'ombre de . . Sans pourtant vouloir être le centre du monde. Et puis, je n'ai pas du tout envie de me retrouver le lendemain avec une tête assommée et, dans un lit autre que le mien. Mais elle lui retourna la question, pourtant elle connaissait déjà la réponse. Et toi ?

Je ne te savais pas machiste ! C'est sympathique ça ! Je suis déçu Grayson. Vraiment. Dit-elle tous en souriant ! Elle maintenait un sourcil arqués. C'était assez amusant de voir un Jaylon taquinant. D'ailleurs, c'était assez amusant de voir un Jaylon tous court. Quelqu'un de bien plus différent qu'il ne paraît fasse aux rumeurs qui court. Quelqu'un qui ne regardait pas ce qu'on disait de lui, mais de ce dont il avait besoin. Peu importe les conséquences. Peu importe les jugements. Et il vivait bien. Sans prendre la peine de s'intéresser à ses rumeurs. Harlow Hemingway n'aurait en aucun cas su réussir à rester aussi neutre après des rumeurs tels que celle-ci. Ou peut être pas. C'est Harlow, qui sait réellement son caractère, elle-même se découvre. Leurs yeux encrés entre eux. Un moment de regard intensif, où Harlow se perdait dans les yeux bleus cristallin du jeune, Jaylon Grayson. Moment de désillusion. Un moment volage qu'on ne leur dérobaient pas. Ça n'arrivait pas fréquemment, mais quand ça arrivait. Ça faisait énormément de bien à la jeune british. Pourtant, elle mit fin à ses regards en détournant la tête légèrement vers son côté passager. La vitesse, la déconcentration. L'accident s'était trop peu pour elle. Harlow qui prouverait des sentiments ? Un scoop. Non pas qu'elle n'est pas de cœur. Simplement, elle n'a jamais connu le réelle grand amour de sa vie, pour qui vous promettez monts et, merveilles. Et peut être qu'une jour ça arrivera. Peut être.. Pour l'instant, elle n'avait qu'une priorité, son avenir. Le mec, les enfants. Ce n'est que secondaire, non ?

Ne la pensez pas féministe, homosexuelle, parce qu'elle n'a pas sauté sur l'un de mes mecs les plus populaires, des plus mecs à scoop. L'homme idéale pour certaine femme. Le fantasme de toute les dames d'attrapé un jeune homme dans une dépanneuse. Aux oubliettes ! Idées sordide, Harlow n'était ce genre de femme et, encore moins aucune d'autre elles. Elle n'était pas une femme pure et, simple. C'était une jeune femme extraordinaire. Un mélange concentré de plusieurs caractère tous différent. Lunatique, Brillante, Généreuse, Ouverte, Compréhensive, un grain Sadique. Ben, oui. Même classés les intellectuelles dans le genre Harlow Hemingway peuvent être un minimum méchante quand il le faut. Vous ne pensez tous de même pas à la simple et, petite intello du premier rang, coincé qui porte des lunettes rondes rouges ? Le doigt dans l'œil je vous dis ! Des préjugés pour x et y, sans aucune raison. Et puis, elle n'est en aucun cas homosexuelle. Apparemment, elle aime beaucoup trop les garçons pour les filles. Sans pour autant être pimbêche. C'est surtout ça la caractéristique de mademoiselle Hemingway. Elle est moderne, ne rentre pas dans le cliché des coincé intellectuelles, mais pas du tout comme les autres. D'ailleurs tous le contraire. On comprend vraiment pourquoi plusieurs garçons du club de sciences peuvent craqués sur la demoiselle. On comprend aussi pourquoi elle ne vient que rarement a des fêtes tous publics, quand les adolescents de dix-sept, vingt ans boivent de l'alcool à en vomir. Le faits qu'on a déjà essayée de lui sauter dessus comme une furie. Un comas éthylique. Overdose. La jeunesse dorée de Californie.

D'ailleurs elle ne faisait aucune allusion envers Jaylon et, ses nombreuses fêtes et, ses nombreuses conquêtes. L'air étonnée, elle se ré enregistra sa phrase dans sa petite tête. J'ai assez d'être à l'ombre de . . Sans pourtant vouloir être le centre du monde. Et puis, je n'ai pas du tout envie de me retrouver le lendemain avec une tête assommée et, dans un lit autre que le mien. Elle passa une main futile sur son front, la laissa tomber faisant une courbe sur son fin visage. Et, puis c'est là qu'elle comprit la belle bourde qu'elle avait commis. Elle ouvrit grand la bouche, extirpant un grand Oh ! Et elle s'expliqua : Ah vrai dire, je ne faisais aucune allusion à toi. Je ne me permettrais pas de juger sur aucune chose. Je ne suis que ta prof de tutorat. Je, ne fais pas ça pour te blesser .. Ou, Et je me perd totalement ! Elle baissa les yeux, lâchant un petit soupire exaspérée par son comportement. Mais elle reprit : Ce que je veux dire, je ne tiens pas du tout l'alcool. Vraiment pas du tout. Et, mes dernières fêtes étaient plutôt catastrophique. Elle le regarda, d'un regards assez nerveux. Ces dernières fêtes n'avaient pas été de tous repos. L'accélération soudaine de Jaylon ne l'a fit pas bouger. Elle se tenait plutôt bien au siège. Elle devenait pitoyable a parler comme ça. Son manque d'assurance pointait-il le bout de son nez ? Aucune idée.

Bien heureusement, la volvo montra enfin le bon de son nez. Elle avait donc laissée les warning allumaient, elle qui pensait avoir tous arrêté. Elle regarda Jaylon suspecte tous de même. Sa volvo, personne ne faisait attention à sa voiture, aucun de ses amis ne savait qu'elle roulait dans cette voiture. Et, elle la garé souvent au bout du parking. Alors, comment pouvait-il réellement savoir que c'était la sienne. Sa voiture. Mise à part les warning qui signifiait quelques choses. Elle arqua son sourcils droit, maintenant un regard suspect vers lui. Avant de lui lancer : Comment tu sais, que c'est ma volvo. Mise à part les warning allumés, je ne la gare jamais à proximité du campus. Et tu n'es jamais monté dedans. C'est suspect ça, monsieur Grayson. M'espionnerais tu ? Humour, bien entendu ! Elle souris, attendant qu'il se mettent à côté de sa précieuse voiture.